Le choix du cercueil pour les funérailles n’est pas chose aisée. Des contraintes réglementaires et budgétaires s’imposent. L’embarras du choix s’installe face aux modèles variés. Pourtant, ce choix ne se fera pas au hasard. Force est de rappeler en effet que le type de cercueil pour la crémation et celui pour l’enterrement sont différents. On n’oublie pas non plus les petits détails ornementaux et les accessoires qui accompagnent la caisse.
LE CERCUEIL, ENTRE TRADITION ET RÉGLEMENTATION
Dès que la famille endeuillée fait appel aux pompes funèbres, l’entreprise vient en général sur place avec un cercueil provisoire. La famille aura ensuite la liberté de choisir le modèle définitif.
Jadis au Luxembourg, on chargeait le menuisier du village de la fabrication du cercueil. De nos jours, certaines pompes funèbres ont leur propre menuiserie. Souvent, on enterre ses proches dans un cercueil fabriqué dans un pays frontalier comme l’Allemagne et la Belgique. Sinon, on importe d’Italie ou de France.
Auparavant, les familles riches privilégiaient le cercueil en métal afin de mieux conserver le corps du défunt. Aujourd’hui, c’est interdit. La loi exige le cercueil en bois.
Le cercueil doit être hermétique :
- Si la personne décédée a trépassé d’une maladie contagieuse
- En cas de rapatriement de corps ou de transport international
- Si le dépôt du défunt dans sa résidence, dans un lieu public ou dans un caveau provisoire dépasse les six jours.
Il faut tenir compte des principales caractéristiques du cercueil en fonction du type de funérailles. Celui-ci doit satisfaire les exigences techniques inhérentes à l’incinération si tel est le mode d’obsèques choisi. Sinon, la biodégradabilité est impérative en cas de mise en terre.
La loi exige une épaisseur minimale de 18 mm. Cette épaisseur est valable pour la crémation. On l’adopte également si la durée du transport du corps n’excède pas les deux heures.
Si la durée de transfert du corps dépasse les deux heures, la loi exige une épaisseur de 22 mm. C’est le cas pour les transferts internationaux. En plus de l’hermétisme de la caisse, il faut que celle-ci comporte un filtre.
LES MODÈLES DE CERCUEILS COURANTS
Vous avez le modèle parisien, le modèle lorrain, le cercueil tombeau et le coffre. Le cercueil parisien et le cercueil tombeau ont la même forme hexagonale. Le cercueil lorrain ou lyonnais est trapézoïdal. Le coffre, rectangulaire, se distingue par son standing. Son couvercle peut se rabattre jusqu’aux ¾, offrant ainsi une ouverture complète.
Les Luxembourgeois privilégient la couleur classique du bois naturel, brut ou verni. Ils acceptent à la limite la couleur blanche laquée pour les enfants ou les jeunes. Ils acceptent parfois le noir laqué ou autres couleurs sombres, profondes.
Les fabricants conçoivent des cercueils en carton pour la crémation. Ce matériau complexe à base de papier est léger et écologique. Le poids de la boîte, dans ce cas, est seulement de 7 kg. Le pin est aussi un matériau valable pour l’incinération. On l’utilise également pour l’inhumation, au même titre que l’orme. Le chêne compte parmi les essences dures à prix moyen. C’est surtout le prix du cercueil en acajou ou en noyer qui est le plus cher. Ce sont en effet des essences précieuses.
ACCESSOIRES ET ORNEMENTS : LES ÉLÉMENTS OBLIGATOIRES ET OPTIONNELS
La plaque d’identité et les 4 poignées en métal comptent parmi les accessoires réglementaires et obligatoires d’un cercueil. La plaque doit figurer sur le couvercle de la caisse. Y sont inscrits le nom et prénom du défunt, sa date de naissance et sa date de décès. Pour le style, les poignées peuvent présenter des moulures. Leur nombre peut excéder les 4. La personnalisation est possible.
Le cache-vis rehausse l’esthétisme du cercueil. On peut capitonner l’intérieur. L’emblème religieux ou la plaque ornementale figure parmi les objets décoratifs possibles.
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